Le 25 mars, la Cour d'appel de Trinité et Tobago a recriminalisé les relations sexuelles consensuelles entre personnes de même sexe, renversant ainsi un jugement de 2018 qui les avait déclarées inconstitutionnelles. Cette décision fait suite à un appel du gouvernement, frustrant les espoirs d’une communauté LGBTQ+ déjà marginalisée. Jason Jones, militant LGBTQ+ ayant initié le recours en justice en 2017, a exprimé son indignation : « ce jugement régressif m’a transformé en criminel aux yeux de la loi », dans les pages du Wahsington. Alors que plusieurs pays de la région, tels qu’Antigua-et-Barbuda et Saint-Kitts-et-Nevis, ont récemment abrogé des lois similaires, Trinité et Tobago semble faire marche arrière, plaçant la communauté LGBTQ+ sous une menace accrue.
La décision a suscité des réactions internationales, notamment de la Com-mission interaméricaine des droits de l'homme, qui a appelé à la réforme des lois coloniales discriminatoires.
Jason Jones a annoncé son intention de faire appel auprès du Conseil privé, espérant que les tribunaux britanniques mettront fin à ces lois héritées du colonialisme.
La lutte pour les droits des LGBTQ+ à Trinité et Tobago est loin d’être terminée.