La Grèce a annoncé l'interdiction de la gestation pour autrui (GPA) pour les hommes célibataires et les couples homosexuels masculins. Le ministre de la Justice, Giorgos Floridis, a déclaré que cette réforme visait à « éliminer l’ambiguïté juridique sur le concept d’incapacité à porter une grossesse ». Seules les femmes, confrontées à une impossibilité médicale, pourront bénéficier de la GPA. Cette décision suscite des critiques. L’avocat Nikos Roussopoulos dénonce une violation de la Constitution grecque qui garantit l’égalité des sexes : « on ne peut pas accorder ce droit aux femmes et le refuser aux hommes sous prétexte que cela arrange l’État », insiste-t-il.
De plus, un précédent juridique en 2022 avait reconnu le droit d’un homme seul à recourir à une mère porteuse, une décision restée sans application. Ce recul intervient alors que la Grèce avait ouvert le mariage aux couples de même sexe l’année précédente, marquant une régression des droits LGBT+. Des recours devant les instances juridiques pourraient être envisagés pour contester cette réforme.