Une étude de l’Université de Genève (UNIGE) révèle que notre perception de l’homosexualité est influencée par notre genre et nos croyances religieuses, apprend-on dans le quotidien 20 minutes. Les chercheurs ont examiné comment des données scientifiques sur les facteurs biologiques de l’orientation sexuelle sont interprétées par un panel de 300 volontaires, composé d’hommes et de femmes, croyants et non-croyants. Les résultats sont significatifs. Les hommes non-croyants voient leur perception positive de l’homosexualité se renforcer.
En revanche, chez les femmes, cette perception reste stable. Pour les croyants, surtout les hommes, les données renforcent des avis négatifs préexistants, tandis que celles-ci n’affectent pas les femmes croyantes. Juan M. Falomir-Pichastor, professeur à l'UNIGE, explique que cette dynamique est liée au besoin de différenciation des hommes hétérosexuels. Pour les croyants, ces recherches sont perçues comme des preuves d’anomalie, alors que les non-croyants y voient une affirmation de la diversité sexuelle.