Mazamet [18/12/24]
Roué de coups
Le tribunal pour enfants de Castres a condamné, mercredi, trois mineurs à sept mois de prison avec sursis pour l'agression homophobe d'un jeune de 17 ans, survenue fin septembre 2024. La victime, qui rendait visite à une amie à Mazamet, a été attaquée par une dizaine de jeunes après que son homosexualité ait été révélée. L'incident a provoqué une vague d'indignation, mobilisant des personnalités politiques et des associations comme Stop Homophobie. Les trois garçons, reconnus coupables de violences en réunion, ont vu le caractère homophobe de leur acte reconnu. L'un d'eux a fait appel. Les deux jeunes filles impliquées, condamnées pour des faits de violence et de vol, ont reçu des peines éducatives et ont également décidé de faire appel.
Saint-Etienne [3/12/24]
De véritables prédateurs
À Saint-Étienne, trois adolescents de 14 et 15 ans ont été mis en examen pour une série d'agressions homophobes sur une dizaine d'hommes entre juin et novembre 2024. Ces jeunes, interpellés le 3 décembre, sont accusés d'avoir agi comme de véritables prédateurs dans la plaine Achille, un lieu connu pour ses rencontres nocturnes homosexuelles. Armés de couteaux et de battes de baseball, ils attaquaient leurs victimes, souvent en les attendant cachés, infligeant des violences tout en proférant des insultes homophobes. Les motivations étaient principalement crapuleuses, cherchant à voler des objets de valeur. Le procureur David Charmatz souligne le préjudice psychologique considérable pour les victimes, qui se sentent ciblées en raison de leur orientation sexuelle. Parmi les cinq jeunes interpellés, trois ont été mis en examen pour vols avec violences.
Vincennes [18/11/24]
« Les gouines, vous nous dégoûtez »
Le tribunal correctionnel de Créteil a rendu son verdict le 18 novembre en condamnant deux hommes pour injures lesbophobes envers un couple de femmes dans un jardin à Vincennes, le 9 juin. Les insultes proférées, telles que « sales gouines » et « les lesbiennes, c’est pas normal », ont été qualifiées de graves par les avocats des victimes, dont Maître Jean-Baptiste Boué-Diacquenod, qui a salué ce jugement comme un « signal fort » dans la lutte contre l'homophobie. Un des prévenus, présent lors de l’audience, a reconnu avoir utilisé des termes offensants, tandis que son complice, en contestation des faits, a été condamné par défaut à deux mois de prison ferme. L’autre a écopé de 70 heures de travail d’intérêt général au sein d’une association LGBT+. Maître Anne-Sophie Laguens, de STOP homophobie, a souligné la nécessité de prendre au sérieux les comportements homophobes dans l’espace public.
Wavre – Belgique [15/12/24]
« Pédé »
En avril 2023, la ville de Wavre a été le théâtre d'une agression homophobe choquante. Deux jeunes, dont l'un était mineur, ont attaqué un habitant en pleine rue, le frappant alors qu'il était à terre. Les faits se sont déroulés le 23 avril, lorsque la victime, prise au dépourvu, a été brutalement agressée par derrière. Malgré sa chute, les assaillants ont continué à le frapper tout en proférant des insultes homophobes, le traitant de « pédé ». Cette attaque a suscité l'indignation et a été rapidement signalée aux autorités. La justice belge a réagi fermement, condamnant les deux agresseurs à une peine de dix mois de prison.