Un de plus. Le 11 juillet dernier, l’Agence France Presse qui a pu consulter le compte rendu officiel d’un conseil des ministres Burkinabé nous informe d’un projet de loi interdisant l’homosexualité. Jusqu’à présent, celle-ci n’était absolument pas dans le collimateur des autorités. Mais depuis qu’une trentaine de pays africains prennent des lois discriminatoires à l’attention de la communauté LGBTQI+, il semblerait que les pays les plus ouverts du continent prennent la même direction. Le régime militaire à la tête du pouvoir au Burkina Faso en est l’exemple.
Le quotidien Libération explique que la Présidence a adopté un décret pour un nouveau Code des personnes et de la famille (CPF) qui « consacre l’interdiction de l’homosexualité ». Un premier pas contre les personnes de mêmes sexes avait été franchi lorsque « le Conseil supérieur de la communication, l’organe régulant les médias, avait décidé d’interdire de diffusion les chaînes de télévision faisant la promotion de l’homosexualité » en août dernier. C’est maintenant l’homosexualité dans sa globalité qui est ciblée. Même si le texte ne précise pas les sanctions encourues, le texte doit passer devant les députés pour validation.