L’affaire est rapportée par La voix du Nord. Il y a deux ans, le locataire d’un appartement du centre de Lille, reçoit un message de son bailleur. « Je n’apprécie pas du tout tes orientations sexuelles. J’ai mes valeurs. Je ne souhaite pas démarrer un cluster homo dans la résidence… ». Le locataire comprend que son bailleur souhaite son départ. Ce dernier écrit à nouveau assez pour s’excuser. Il aurait été sous emprise de l’alcool. Le locataire préfère tout de même partir. Le propriétaire de l’appartement se retrouve donc devant le tribunal, poursuivi pour discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. Son avocat nie toute discrimination et rappelle que c’est le locataire qui a mis fin au bail et non le propriétaire.