Il y a des propos qui même s’ils paraissent anodins au premier abord n’en restent pas moins foncièrement homophobes.
Et bizarrement (ou pas), le football est l’un des terrains les plus féconds pour ce genre de sorties de pistes. Au moment de la mi-temps d’une rencontre face à l’Olympique de Marseille, Kévin N’Doram, footballeur du FC Metz, a lâché au micro de Prime Vidéo : « on manque de caractère. Excusez -moi du terme, mais on joue comme des tapettes ». Symptomatique d’un mal profond qui gangrène le foot, l’homophobie a toujours cours malgré les promesses des instances dirigeantes qui affirment lutter contre. C’est un cas parmi tant d’autres qui vient entacher la beauté du jeu. Il faut vraiment que le monde du ballon rond soit plus plus intransigeant et sanctionne durablement ces écarts.
En parlant de personnes qui parlent pour ne rien dire, nous demandons la féministe transphobe récidiviste Marguerite Stern. Cet été elle s’en est prise à nos cousins québécois en ces termes : « à la Pride de Montréal, des adultes défilent grimés en chiens. Harnais, laisses, string en simili-cuir. À quand les greffes de queues remboursées par la sécu ? À quand la case “chihuahua” sur les passeports ? ». Madame que vous êtes fatigante. Laissez les gens vivre comme ils l’entendent et évitez d’extrapoler vos fantasmes à l’ensemble de la population.
Figaro La Nuit nous gratifie d’une explication un peu bancale de l’essayiste Eric Naulleau. En effet le monsieur, suivi par une caméra dans les rues de Paris, explique que la pensée progressiste s’organise "autour de la figure du transsexuel". Pour lui, « le transsexuel et la drag queen sont passées de figures marginales à des figures presque centrales de l’imaginaire progressiste ». Alors déjà, on reprend quelques fondamentaux : nous ne parlons plus de transsexualité mais de transidentité. Et il poursuit par « on change de sexe comme on change de forfait de téléphonie mobile ». Remettons l’église au milieu du village et faisons quelques précisions, puisque certaines notions semblent vous manquer. Les termes « transsexuel » et « transsexualisme » sont des termes médicaux anciens, abandonnés par la plupart des médecins et fréquemment considérés comme pathologisants. Non, il n’y a pas de volonté d’une personne qui désire changer de genre de changer forcément de sexe. La sexualité et l’identité ou l’expression de genre sont des concepts bien distincts. Ici tout est mélangé. Qui plus est, l’idée que cela puisse être un phénomène de mode est loin d’être la vérité. Si aujourd’hui des personnes peuvent pleinement s’épanouir en étant telles qu’elles souhaitent être, c’est le plus important.
La France compte un nouveau chevalier blanc parti en croisade contre le wokisme nous relate le magazine Le Point. On y apprend que David Lisnard, le maire de Cannes, accessoirement Président de l’Association des Maires de France, a décidé de venir en aide aux « victimes de la tyrannie woke ». Rien que ça !
Même relent nauséabond du côté de Marion Maréchal qui vient de lancer sa campagne européenne, à l’occasion de l’université d’été du parti Reconquête au tout début septembre dans les Alpes-de-Haute-Provence. La petite fille du fondateur du FN se donne comme mission « de faire grandir le mouvement des Français, ardents défenseurs de notre identité charnelle, culturelle, civilisationnelle ; imperméables au politiquement correct ; adversaires résolus de la propagande woke et LGBT ». En effet la peur grandit face à un lobby LGBT à l’affût, s’infiltrant partout pour renverser le monde, c’est bien connu ! On a l’impression d’être dans un épisode de Minus et Cortex, où la communauté LGBT est là pour conquérir le monde ! Quoi de mieux pour briguer des votes auprès des classes populaires les plus malléables, les plus déçus de l’engagement politique que de faire planner une ambiance anxiogène et délétère où un responsable est tout désigné ? Pour ça, le groupe de Zemmour excelle. Mais une fois de plus, les victimes ce sont nous, nous et encore nous. Nous allons faire les frais de ce harcèlement en étant une fois de plus visés, conspués, stigmatisés ! Pourtant, notre seul objectif chers détracteurs, vous qui semblez ne pas vouloir l’entendre, le voir et le comprendre, est le respect sans conditions des uns et des autres dans nos différences. Nous serons toujours là, tenez le-vous pour dit !