Le 23 mai, les Centres de contrôle et de prévention des maladies américains (CDC) publiaient leurs résultats dans lesquels apparaissent une baisse significative des nouvelles infections par le VIH aux États-Unis. Entre 2017 et 2021, avec l’effet combiné du dépistage répété, du Tasp et de la Prep, les nouveaux cas de séropositivité au VIH ont chuté de 12 % passant d'environ 36 500 infections en 2017 à 32 100 en 2021. Il n’en demeure pas moins que ces résultats sont à lire en demi-teinte. Car même s’il est bon de s’en réjouir, malgré les efforts de prévention mis en place, les populations noires et latina ne semblent pas avoir été impactées de la même manière. L’appartenance ethnique aurait donc une incidence majeure puisque les CDC ont constaté que « les nouvelles infections avaient diminué de 27% et de 36%, respectivement, chez les Noirs et les Latinos, contre 45 % chez les Blancs ». Ces flagrantes disparités traduisent encore un travail de longue haleine à mettre en place vers les populations minoritaires.