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Dérapages… contrôlés ? Dora Moutot

Geypner

Elle manque de finesse cette tribune transphobe intitulée « Liberté d’expression », parue le 2 février dans le magazine Marianne. Sous prétexte de revenir sur l’affaire de la plainte de la première maire trangenre de France, Marie Cau à l’attention de la terf Doria Moutot en octobre 2022 sur le plateau de Léa Salamé, les langues se libèrent et le fiel qui en découle est nauséabond. Pour mémoire, Doria Moutot tête de fil médiatique d’une frange radicale féministe avait invectivé la représentante politique de « homme transféminin », la mégenrant à loisir, le tout dans un discours transphobe à souhait. Dans le média français sous prétexte d’ « une liberté d’expression » muselée, on y lit en défense de la terf  : « pourtant, dans ses propos, aucune haine, aucune volonté d’abîmer l’autre. Elle décrit ce qu’elle voit. Elle parle de sa perception, de sa réalité ». Avons-nous bien compris de ce qu’il en retourne chers haters ? C’est l’intégrité d’une femme qui est attaquée frontalement de manière dégradante sur toute la ligne. C’est la dignité humaine qui est piétinée de manière insultante. De quel droit une telle haine ? Ça vous réjouit de détruire des vies ? Franchement. Ces harcèlements incessants se transforment si vous ne le savez pas encore en caveau aux plus faibles. Certain.e.s n’ont qu’une seule réponse pour se détacher de la pression et du non-respect que vous leur infligez : le suicide. Vous en êtes en partie la cause !

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