Comme chaque année depuis 2014, la police turque s’est abattue sur la Marche des Fiertés stambouliote dimanche 26 juin. Le défilé est interdit par les autorités, officiellement pour des raisons de sécurité.
L’homosexualité n’est pas interdite mais reste largement soumise à l’opprobre sociale et à l’hostilité du parti islamo-conservateur au pouvoir, l’AKP. Un ministre a traité par le passé les homosexuels de “détraqués”. En 2020, la plateforme Netflix avait été contrainte de renoncer à la production d’une série en Turquie parce qu’elle présentait un personnage gay et n’avait pas obtenu le feu vert des autorités. La même année, la marque française Decathlon avait fait l’objet d’appels au boycott pour avoir véhiculé dans ses campagnes des messages de soutien aux communautés LGBTI+.