Alexia Laroche-Joubert, la nouvelle présidente du comité Miss France a jeté un pavé dans la mare : « ce qu’on a toujours dit, si vous lisez bien le règlement, c’est qu’on demande que l’identité civile soit féminine. Donc, il n’y a pas de problème. S’il y a des transsexuelles qui ont cheminé vers le féminin et qui ont une carte d’identité féminine, il n’y a aucun problème. »
La France sera-t-elle en passe de rattraper son retard ? En effet, des pays comme les Philippines, l’Afrique du Sud, l’Espagne, l’état du Nevada ont déjà franchi le pas.
A savoir maintenant si les amateurs de ce concours suranné (restons polis…) seront prêts à franchir le pas. C’est loin d’être le cas pour la fondatrice du concours, Geneviève de Fontenay. Dans un communiqué, elle a déclaré : « c’est une profonde injure aux 60 années de ma vie pendant lesquelles je me suis battue pour donner à Miss France une image respectée et respectable, qui met en valeur les jeunes filles saines de corps et d’esprit ! ». L’association Stop Homophobie a porté plainte. La vieille dame se réfère au règlement antédiluvien du concours : « sont admises à participer aux élections les personnes nées de sexe féminin, françaises de naissance ou naturalisées, d’une taille minimum d’1m70 sans talons, célibataires, ni divorcées, ni veuves, ni pacsées, sans enfant et ne vivant pas en concubinage ». Des vestales, quoi ! Comme si la société française n’avait pas évolué depuis un siècle. « Ok boomer ».